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Psychopathologie psychanalytique du sado-masochisme

Dans le sadisme, comme dans toute perversion, le fragment de réalité dénié concerne la différence entre les sexes et entre les générations. Les mécanismes pulsionnels, leurs liens avec le masochisme, ont été évoqués dans « hypothèse d’un sadisme originaire » en 1915, et remplacé par la thèse « d’un masochisme originaire lié à la pulsion de mort qui se transformerait en sadisme » en 1924.

Le sadisme modifie donc à la fois le but et l’objet de la pulsion, le masochisme originaire se déplaçant sur un objet auquel le sadique s’identifie dans un second temps. Bien entendu, le rôle de l’emprise, de la réduction de l’autre à un objet partiel, la jouissance de sa déshumanisation sont patents, de même que le défi.

L’idéalisation permet au sadique de conserver son illusion d’un pénis maternel accolé à la supériorité des valeurs prégénitales, singulièrement sadique-anale, monde sadique-anal qui est retrouvé chez le Marquis de Sade.

Le sexe féminin est un objet de répulsion :  » En général, offrez-vous toujours très peu par devant. Souvenez-vous que cette partie infecte que la nature ne format qu’en déraisonnant est toujours celle qui nous répugne le plus » dit Sade.

La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera la psychopathologie psychanalytique du sado-masochisme.