L’inconscient n’établit pas de distinction entre les diverses substances du corps. Le sang menstruel est assimilé aux excréments dangereux des fantasmes. Comme l’enfant apprend tôt à associer sang et blessure, la réalité semble justifier sa crainte d’un préjudice corporel par ses excréments.
En mobilisant diverses angoisses, l’écoulement menstruel redouble sa peur d’agressions physiques : la fille redoute d’être attaquée et détruite par la mère qui, en plus de se venger, chercherait ainsi à récupérer le pénis paternel et les enfants qui lui furent enlevés. Elle craint les mêmes attaques destructrices du père, soit qu’il veuille rentrer en possession du pénis qu’elle lui a pris, soit qu’il ait avec elle un coït dont le sadisme émane des fantasmes masturbatoires dirigés contre la mère.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.