Il faut lire naturellement le script qui a été écrit préalablement. S’il contient plusieurs pages, il est nécessaire d’éviter de faire du bruit en tournant les pages, il faut donc le faire discrètement. La lecture doit être fluide : lire correctement, sans se reprendre ni buter sur les mots. Il faut surtout lire ce qui est écrit, car remplacer les mots peut être risqué. Le thérapeute doit s’écouter lire et s’entraîner au préalable. La musique hypnotique permet de plus d’enrober et d’apporter une douceur à ce qui est lu. Cela renforce l’efficacité de nos scripts.
Le sexe du patient change également certains mots du script : changer le masculin et le féminin, ou vice versa, en fonction du consultant. Faire la distinction entre le masculin et le féminin est primordial. L’inconscient travaille, certes, mais il y a également le conscient, et plus on lui facilite la tâche, plus le patient sera réceptif.
Il n’est pas forcément nécessaire de dire au consultant que des scripts sont lus. De fait, il peut penser que c’est moins professionnel, alors que c’est l’inverse : le thérapeute à d’ores et déjà préparé la séance.
Le script doit aussi être adapté à la demande du patient. S’il vient voir l’hypnothérapeute pour gagner en confiance en lui, cela ne signifie pas qu’on va devoir le faire travailler sur la prise de parole en public, il peut y avoir un lien mais la visée n’est pas la même.
Il faut lire lentement le script. L’inconscient possède la faculté de comprendre ce qui est lu rapidement, mais un équilibre entre vite et lent est requis pour optimiser le travail.
Il est enfin nécessaire de se servir de scripts construits, professionnellement travaillés car ils sont bien plus complets que des écrits personnels, bien que le thérapeute ait été formé à cela. Il n’est pas une honte de se servir de scripts mis en ligne ou partagés par d’autres thérapeutes, s’ils fonctionnent. Seule la propriété intellectuelle doit être respectée.
Les saupoudrage sont des intonations particulières où vous devez extraire certains mots et idées fortes importantes pour que le consultant puisse les percevoir. C’est l’inverse d’une lecture soporifique. Cela consiste en le détachement des informations importantes.
Il faut mettre de l’intention : si le bonheur est véhiculé, l’intention sera différente de si la volonté était de véhiculer de la tristesse. C’est la transmission voulue de certains aspects.
La posture du thérapeute est très importante, car sa voix porte ses mots. L’hypnothérapeute va par exemple sourire lorsqu’il va vouloir transmettre de la sérénité.
Laisser des « blancs » et « silences » réguliers va permettre d’intégrer les informations consciemment et inconsciemment. Ces moments de silence peuvent être présents, ne serait ce que pour une fraction de secondes.
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation d’hypnose et de sophrologie.