Piaget nomme le stade IV, le stade de coordination des réactions circulaires. L’enfant va commencer à coordonner les schèmes, les comportements et donc les gestes appris lors des stades précédents (suite d’actions effectuées). Il va explorer les actions qui lui procurent du plaisir et les répéter. C’est au cours de ce stade qu’il va être qualifié d’intelligent, par la mise en place d’une stratégie opératoire. Les schèmes « moyens » et « buts ». La suite d’actions peut servir comme moyen ou comme but. L’enfant va combiner ces deux types de schèmes.
Derrière ces réactions circulaires, l’enfant a une intentionnalité dans ses actions, donc il devient intelligent au cours de ce stade IV. L’intelligence est le prolongement de l’adaptation biologique d’un individu à son environnement. Piaget a conçu la théorie opératoire sur le développement d’un sujet sur le monde environnant.
Les facteurs agissants sont biologiques, environnementaux, sociaux et l’équilibration entre l’assimilation et l’accommodation se peaufine un peu plus. Les réflexes évoluent de manière qu’ils soient de plus en plus innés. Par exemple, l’enfant va coordonner les schèmes d’écarter un objet pour ensuite s’en emparer. Il va aussi toucher la main de l’observateur pour actionner la poupée qui chante : on le met devant une poupée, ce qui lui plait, et on arrête la poupée. Le bébé va ensuite pousser la main de son père vers la poupée pour qu’il la réactive et la fasse chanter.
Qu’en est-il du stade V ? Cette thématique sera abordée par l’EFPP.
