L’Idéal du Moi et la structuration de la personnalité de l’adolescent, tous deux liés à ce principe, vont ainsi se former progressivement jusqu’à l’âge adulte. Cette ultime période n’est pas la moins riche à analyser pour déceler d’éventuels traumatismes liés à l’enfance. C’est au cours de ce stade que la notion de génitalité prend tout son sens. De fait, la génitalité est un but à atteindre. C’est symboliquement un individu au psychisme idéal à qui l’on cherche continuellement à ressembler. Ce caractère génital correspond à l’Idéal du Moi. Il est donc très variable d’un individu à l’autre. Néanmoins, les traumatismes subis lors du développement libidinal rendent la tâche plus difficile, ce qui peut frustrer l’individu. Une thérapie analytique permet toutefois de se rapprocher du caractère génital, et donc de son idéal.
L’identification, normale lors du complexe d’œdipe, peut perdurer à l’âge adulte et devenir pathologique. Un adulte devrait être capable de créer sa propre personnalité et donc son propre Idéal du Moi, sans chercher à reproduire les caractéristiques d’autrui. Des adultes cherchant à imiter à l’extrême une idole, sans avoir de but lucratif sous-jacent, peuvent donc révéler une pathologie.
La formation de groupes d’individus a soulevé de nombreuses interrogations quant aux motivations des sujets à se regrouper. Trotter, neurochirurgien anglais (Kaluaratchige, 2014), s’oppose à Freud, neurologue autrichien et fondateur de la psychanalyse. Il convient tout d’abord d’exposer leurs deux points de vue, afin de commenter les éventuelles limites que peuvent rencontrer leurs argumentations.
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
