Actuellement, sa situation professionnelle est stable. Il loue un appartement en périphérie de son travail et est très investi dans le sport. Il pratique alors la course à pied, le vélo, et le football.
Julien vient consulter un psychopraticien pour des problèmes d’alcool, d’angoisses, dont il aimerait se sevrer rapidement. Il est également pris en charge par un médecin psychiatre addictologue.
Physiquement, Julien est grand et propre sur lui. Il est poli et s’excuse s’il arrive en retard. Ses relations sociales sont originales : il peut passer de très distant à très proche, en très peu de temps. Il ne révèle aucun problème de psychomotricité, ni de trouble de l’humeur, bien qu’il soit très angoissé quand la nuit arrive.
Il rencontre des difficultés à exprimer ses affects, qui sont envahissants puis inexistants, et inversement. Ses troubles du comportement et des conduites seraient éventuellement liés à la prise d’alcool et de tabac. Il serait violent, avec des passage à l’acte hétéro-agressifs.
Concernant son rythme de la pensée, il est touché par une tachypsychie (accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d’idées créant un état de surexcitation) avec diffluence de la pensée et logorrhée (flux de paroles accéléré). Julien passe rapidement du coq à l’âne, bien que la persévération mentale l’empêche d’abandonner une idée pour une autre.
Le contenu de sa pensée montre une récurrence du thème religieux, avec des idées délirantes, et des hallucinations visuelles sur le thème de la mort. Sa pensée est également distendue avec le recours à des pensées magiques.
Comment traiter ce type de patient ?
Pour avoir l’occasion d’échanger directement avec le thérapeute qui a eu affaire à ce patient, il faudra se connecter au moment des visios en direct, proposées sur la plateforme de cours de chacun des stagiaires EFPP.
