La symptomatologie négative regroupe plusieurs signes cliniques, révélant un appauvrissement de la vie psychique. D’un point de vue comportemental, la motivation du patient se trouve diminuée, car il se voit dans l’incapacité d’entreprendre ou de faire une action, de se mouvoir. Une perte d’intérêt social serait également observée, contribuant à appauvrir la vie relationnelle du malade. Au niveau de la cognition, le discours du patient est notablement diminué. Enfin, affectivement parlant, la patientèle révèle une anesthésie émotionnelle, avec de rares sourires. On observe même une anhédonie et un apragmatisme, respectivement les incapacités à ressentir le plaisir ou à faire quelque chose.
La désorganisation qu’ont les patients, n’est autre que le reflet d’ une perte de l’unité psychique entre les idées, l’affectivité et les comportements. Les variables comportementales, affectives et cognitives s’ajoutent alors pour générer de la désorganisation psychique. Au niveau cognitif, le patient présente des altérations du cours de la pensée, s’exprimant par un discours avec de fréquentes interruptions, souvent en lien avec des hallucinations intrapsychiques parasites. Le patient est désorganisé : il a du mal à planifier ses actions, à s’exprimer sans faire de manières, à avoir une certaines logique, et à fabriquer certains de ses mots. D’un point de vue de l’affect, les émotions et les sentiments sont contradictoires et non adaptés à l’intensité et à la gravité de l’événement vécu. On parle alors de discordance idéo affective. Enfin, au niveau comportemental, les systèmes mentaux et moteurs sont dysfonctionnels.
Cette thématique sera traitée par l’EFPP, au sein des formations de psychopraticien, de TCC, grâce aux enseignements de psychopathologie.
Sources : deuxiemeavis.fr
