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Théorie de l’attribution défensive

Innovante et en distanciel, la formation de psychocriminologie de l’EFPP forme des criminologues en 12 mois. Au cours de cette année, le stagiaire étudiera les facteurs pouvant altérer la mémoire d’un témoin oculaire. 

La théorie de l’attribution défensive part du postulat selon lequel l’observateur examine l’évènement en faisant référence à lui-même et en estimant la distance qui le sépare à la fois de la victime et du criminel. Si l’on se perçoit comme proche de la victime, on aura tendance à blâmer fortement l’auteur de l’évènement. Si, au contraire, on perçoit l’auteur de l’évènement comme proche de soi, on aura tendance davantage à blâmer la victime.

Bien évidemment, il existe des différences entre les individus, quant à leur degré d’empathie envers la victime ou envers l’auteur du crime qui dépendent de leur vécu propre.

Qu’en est-il du protocole expérimental de Deitz, Blackwell, Daley et Bentley (1982) ?

Ces chercheurs ont élaboré un questionnaire destiné à mesurer l’empathie à l’égard des victimes de viol et des violeurs. Les sujets cochent sur des échelles en 7 points leur degré d’accord avec une vingtaine d’affirmations comme « je crois que toute femme, secrètement, désire être violée », ou bien « je peux comprendre l’humiliation ou la colère d’une femme si son mari la force à avoir des relations sexuelles avec lui » ou encore « dans certaines circonstances, je peux comprendre qu’un homme puisse utiliser la force pour obtenir une relation sexuelle avec une femme ».

Les auteurs ont fait passé ce questionnaire d’attitudes à différents types de populations : des hommes, des femmes qui n’avaient jamais subi d’agression sexuelle et des femmes qui avaient vécu une situation de viol.

L’étude et l’analyse de ce type d’expériences vous intéresse ? N’hésitez pas à demander de la documentation numérique à contact@efpp.pro .