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Troubles du contenu de la pensée

Dans les troubles du contenu de la pensée, il existe les troubles de la représentation et de l’imagination, les idées fixes et prévalentes, les obsessions, les phobies…

Les troubles de la représentation et de l’imagination :

  • La représentation psychique : c’est la capacité de redonner dans notre conscience la qualité de présence à une sensation, une image perceptive, une forme abstraite.
  • Les troubles de représentation peuvent se traduire par des déficits de la pensée conceptuelle caractérisés par l’incapacité d’accéder à un degré d’abstraction suffisante.
  • Les troubles de l’imagination : déficit ou excès à type d’exaltation comme dans la tachypsychie.


Les idées fixes ou idées prévalentes :

  • Idées prévalentes : mobilisation totale de la pensée au service d’une revendication, d’ un préjudice, d’une jalousie, sans considération pour ce qui la contredit.
  • Idées parasites : idées qui s’imposent avec constance et perturbant le contenu de la pensée.
  • Idées non considérées par le sujet comme absurdes ou sans fondement (à la différence des obsessions).
  • Idées délirantes : idées non fondées sur la réalité commune, auxquelles le sujet attache une foi absolue, non soumise à la preuve et à la démonstration.


Les obsessions :

  • Trois types d’idées obsédantes, distinctes de l’idée fixe, car l’idée obsédante apparaît au sujet comme un phénomène morbide.
  • Les obsessions idéatives : c’est l’intrusion répétitive de mots, d’idées, d’images (généralement de nature obscène ou absurde).
  • Les obsessions phobiques : Il s´agit de crainte obsédante concernant une maladie précise (cancer, sida) ou la contamination en général (les microbes la souillure, les toxiques), la crainte angoissante existe même en l’absence de l’objet ou de la situation redoutée, ces obsessions donnant souvent lieu à des conduites d’évitement et de protection.
  • Les obsessions impulsives : c’est une crainte irrationnelle de commettre de manière irrésistible un acte immoral, absurde ou agressif.


Les phobies sont quant à elles des craintes irraisonnées, jugées absurde par la personne, déclenchées par la présence d’un objet ou situation n’ayant pas en eux-mêmes un caractère dangereux, et disparaît en l’absence de l’objet ou de la situation.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.