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Un peu de logique avec Spinoza

Baruch Spinoza est un philosophe hollandais très influencé par Descartes. Il a écrit un livre qui s’appelle “l’éthique”. Ce personnage est mort avant 50 ans d’une mort naturelle, bien qu’il avait pour habitude se s’attirer les foudres d’autres personnes. 

Le philosophe explique que toute substance est Dieu, ce qui peut déstabiliser, alors qu’il y a une logique : Dieu est l’entièreté de tout ce qui est autour des êtres humains. La substance est Dieu, et Dieu est la nature. La substance de tout est éternelle et elle dépasse l’espèce humaine, car il n’y a pas de contingence (hasard). Les événements contingent étant incontrôlables, ça ne peut en aucun cas concerner Dieu. La grande substance est Dieu, dans Dieu il y a les attributs, et dans les attributs il y a les modes. Ce continuum est très mathématique

Spinoza distingue la nature-naturée doit suivre la nécessité de Dieu, tandis que la nature-naturante est fabriquée par Dieu. Il pousse les gens à se comporter convenablement, et à faire attention à la manière d’agir avec autrui. Il responsabilise beaucoup l’individu, et considère également le potentiel de chacun. Il essaie de remettre l’humanité à sa place, ce qui amène à faire un parallèle entre les hommes qui recherchent la toute-puissance (Trump et Musk). 

L’esprit humain est un dérivé de l’esprit de Dieu. Spinoza explique que l’être humain est un corps et un esprit. Ces deux entités étant aussi importantes les unes que les autres. Le point capital concerne le fait que l’être humain ne juge les choses que par rapport à ses sensations. Ayant une idée des choses, elle devient inadéquate car elle dépend également du corps. L’intermédiaire étant le corps, l’esprit ne peut pas avoir une vision adéquate des choses; comme si l’objet corporel modifiait la perception initiale. 

Cette thématique est traitée par les cours de logique, disponibles à tous les stagiaires inscrits à l’EFPP, et encadrés par Quentin Gardrat.