La coopération entre l’État et les communautés locales est très importante pour mener un plan de résilience contre la criminalité organisée. Le projet OCEWAR-T analyse cette variante, mais n’excède pas la protection sur plus de 5 communautés locales.
L’efficacité pour contrer les groupes extrémistes violents et criminels tient donc compte du soutien et de la protection de l’État envers les populations pacifistes. La limite dépend du fait que dans le passé, cette collaboration était un échec : les populations ont conservé la croyance que la collaboration entre les communautés et l’État ne mène à rien d’intéressant.
Les institutions publiques tentent donc, tant bien que mal, de modifier cette croyance, et de la contredire en prouvant que la collaboration Etat-Locaux est significativement efficace.
Prenons l’exemple du Burkina Faso : les organisations étatiques se sont retirées du projet en raison des conflits violents, voire djihadistes. Cette constatation a radicalement décrédibilisé l’action et la protection de l’État envers les populations. La confiance a également été cassée, sans pour autant être totalement abandonnée.
La formation de psychocriminologie, certifiante et à distance, de l’EFPP permet dès lors d’étudier ce type de thématique, en faisant un parallèle avec le droit, et la psychologie de la criminalité et la sociologie.
Source : OCEWAR-T, 2016.