De 0 à 18 mois, la place du père est minime. Entre 18 et 30 mois, elle devient prépondérante par rapport à celle de la mère. Tout enfant se prédispose à attendre la punition de la part du père, alors que l’attention viendrait de la mère. Le désir de la mère ne doit en revanche pas être uniquement centré sur l’enfant. Sino, il serait au centre du monde et de surcroît un futur enfant roi, incapable de gérer sa frustration. Qu’en est il de ses pulsions alimentaires ?
Le nouveau-né n’a pas d’angoisse. Il n’écoute pas le Surmoi (encore inexistant à cette période du développement libidinal). L’enfant peut malgré tout être en souffrance à cause d’une frustration. Il va ensuite attribuer cette souffrance psychique à la personne responsable, comme la mère. À cette période de la vie du nourrisson, la mère, ou l’objet maternel, est le tout du nouveau-né : rien n’existe à part celle-ci. Ses comportements dépendent en majorité de la pulsion alimentaire.
Dès la naissance, tout individu possède une pulsion alimentaire (pouce/succion) : il entre alors en contact avec la mère pour survivre et assouvir ses besoins vitaux. La pulsion de la tétée est tout d’abord une pulsion « plaisir », initialement inconnue par l’individu. Par la suite, l’enfant la retranscrite et la conscientise. Chaque pulsion libidinale étant axée sur la libido, elles sont toutes étroitement liées aux pulsions sexuelles.
La pulsion alimentaire ainsi que le comportement alimentaire du nourrisson sont abordés par la formation de psychanalyste de l’EFPP, depuis Aix en Provence. La rediffusion des cours directs est disponible sur la plateforme EFPP Campus, dans la rubrique associée. Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les visioconférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.