Critères du trouble bipolaire de type I, d’après le DSM 5 :
Les critères d’au moins un épisode de manie doivent être rencontrés. La survenue d’épisode(s) de manie et de dépression majeure n’est pas mieux expliquée par un trouble schizo-affectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant, ou un autre trouble du spectre schizophrénique et un autre trouble psychotique.
Critères du trouble bipolaire de type II, d’après le DSM 5 :
Les critères d’au moins un épisode d’hypomanie ET d’au moins un épisode de dépression majeure, actuels ou passés, sont rencontrés. Il n’y a jamais eu d’épisode de manie. La survenue des épisode(s) d’hypomanie et de dépression majeure n’est pas mieux expliquée par un trouble schizo-affectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant, ou un autre trouble du spectre schizophrénique et un autre trouble psychotique. Les symptômes de dépression ou l’imprévisibilité causée par la fréquente alternance entre périodes de dépression et d’hypomanie provoquent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans les domaines sociaux ou professionnels ou d’autres domaines importants.
La caractéristique mixte se retrouve lorsque des symptômes dépressifs apparaissent au cours d’un épisode maniaque et peuvent durer quelques heures ou à l’inverse lorsque des symptômes maniaques surgissent au cours d’un épisode dépressif. Il est utile de détecter cette caractéristique car elle s’associe à un risque plus élevé de suicide.
La caractéristique anxieuse révèle des symptômes anxieux avec une inquiétude, une vigilance douloureuse et des pensées de catastrophe pouvant accompagner le trouble bipolaire. Il est utile de détecter cette caractéristique car elle s’associe aussi à un risque plus élevé de suicide.
La caractéristique de début péri-partum est quant à elle portée lorsque les troubles de l’humeur se manifestent au cours de la grossesse et jusqu’à 4 semaines après l’accouchement.
La caractéristique catatonique se manifeste par une immobilité motrice (le patient est statufié) avec une résistance passive à toute manipulation. Le patient est alors mutique, bien qu’il puisse y avoir parfois une écholalie (le patient répète les mots entendus).
Le DSM 5 est un support utilisé régulièrement au sein des formations certifiantes de l’EFPP.
