Il existe tout d’abord les cycles longs où chaque épisode de trouble de l’humeur dure plusieurs mois.
Les cycles rapides sont définis par la présence d’au moins 4 épisodes de trouble de l’humeur, toute polarité confondue (dépressifs, maniaques ou hypomaniaques) sur les 12 derniers mois. Chaque épisode ne dure que quelques semaines.
La cyclothymie correspond au fait que chaque épisode de trouble l’humeur est atténué. Il s’agira donc de dépression simple et d’hypomanie. Il n’y a pas d’épisodes dépressifs majeurs ni de manie.
La dysthymie est quant à elle une entité à part. Elle se caractérise essentiellement par une symptomatologie dépressive persistante ou intermittente d’au moins deux ans. Il n’y a pas de manie ni d’hypomanie.
Caractère saisonnier est à relever lorsque les troubles de l’humeur ont une relation temporelle régulière lors d’une période particulière de l’année (printemps, automne) sans influence de facteurs de stress environnementaux.
Une psychose doit être suspectée lorsque les épisodes maniaques ou dépressifs s’accompagnent d’idées délirantes. Les mécanismes sont imaginatifs (« je suis le messie de la galaxie et j’ai des agents sur toutes les planètes ») ou hallucinatoire (« la voix m’a dit que mon destin était de régner sur le monde animal en sacrifiant mes voisins »).
Les thèmes des délires sont souvent mystiques, prophétiques et mégalomaniaques, ils sont systématisés (il y a une certaine cohérence) mais peu organisés et leur adhésion est variable. Il ne faut pas confondre le délire mégalomaniaque avec les phases maniaques où il est classique que l’optimisme excessif et l’augmentation de l’estime de soi entraînent des idées mégalomaniaques non délirantes.
Cette thématique est traitée par l’EFPP, grâce aux formations de TCC et de psychopathologie de l’adulte.