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Théorie psychanalytique de la névrose

Le neurologue et psychologue Pierre Janet aborde pour la première fois, que les conflits intrapsychiques créent les affections mentales. Ces dysfonctionnements perturbent la personnalité du sujet. Le processus défensif est fragilisé et vise à contrer la libido : énergie intrinsèque au sujet. Les pulsions sexuelles visant immédiatement la satisfaction, elles ne peuvent se soumettre aux règles de la société. Le principe de réalité est quant à lui 100 % dépendant des normes et exigences sociales. Les principes de plaisir et de réalité, en théorie opposés, doivent en pratique être coordonnées et associées afin de trouver un équilibre. Lorsque cette homéostasie est rompue, l’individu entre dans la névrose. Le névrosé ne parvenant qu’à refouler les pulsions sexuelles, il empêche ces dernières de se décharger : la tension maintient la névrose et nourrit le cercle vicieux pathologique.

Le noyau central de la relation conflictuelle, qui expliquerait le refoulement, trouverait une explication dans le complexe d’œdipe. Le désir d’inceste ne pouvant être honoré par l’interdit d’une relation avec le parent de sexe opposé, apparaissent les prémices du complexe de castration. Le petit garçon doit renoncer à la mère, tandis que la petite fille le fera envers le père. 

L’angoisse est au centre de la névrose. A la différence du stress et de la peur, sa cause est inconnue. Cette manifestation connaît des symptômes équivalents à ceux de l’enfant au moment de la naissance : accélération du rythme cardiaque par exemple. C’est une anticipation au danger commune à tous les être humains : c’est indispensable pour l’équilibre psychique. L’angoisse de séparation du nouveau-né est vitale pour l’enfant, qui va entrer en contact avec la mère. 

L’angoisse est ainsi associée à la névrose, au refoulement et à la culpabilité. Ces quatre points sont normalement à un niveau minimal, qui, s’ils sont trop importants, deviennent pathologiques. Lors de la petite enfance, l’enfant qui n’a pas son compte affectif dans la relation à sa mère, voit son niveau d’angoisse remonter avec importance. La culpabilité qui est en train de naître va rester chez l’adulte : c’est l’angoisse pathologique. 

Cette thématique est traitée et approfondie par les formation certifiantes de l’EFPP, en distanciel, ou dans les locaux d’Aix en Provence.