Bien qu’associée à de la pénibilité, la douleur est en réalité indispensable pour développer l’image du corps de l’enfant. Elle étaye l’organisation de la perception corporelle et délimite la frontière entre le Moi corporel et le monde extérieur. Ressentir la douleur serait donc nécessaire à la conception de sa propre image du corps. Malgré des difficultés à établir une réelle définition du schéma corporel, on peut supposer qu’il existe des mécanismes inconscients capables d’altérer la perception qu’un individu a de lui-même. Certaines personnes se voyant différemment de ce qu’elles sont réellement, il est possible d’envisager que des mécanismes invisibles à l’œil nu agissent sur la perception corporelle. Cette caractéristique relèverait du registre de la pathologie, comme c’est le cas avec la dysmorphophobie.
Le trouble dysmorphophobique a été décrit pour la première fois en 1891. Il se distinguerait de l’altération de la perception corporelle : difficulté à se voir tel qu’on est réellement sans pour autant être concentré sur une zone corporelle particulière. Obsession de l’apparence le plus souvent fixée sur un défaut physique, réel ou imaginaire, la dysmorphophobie toucherait 1 personne sur 50. Avec une prévalence plus importante chez les femmes, ce trouble serait très largement sous-diagnostiqué.
L’altération de la perception corporelle serait quant à elle une vision erronée globale. Il ne s’agirait pas d’un défaut particulier, mais bel et bien d’une impossibilité à se voir réellement tel que nous sommes. Cette observation est fréquente chez les individus anorexiques.
La formation de psychopraticien de l’EFPP peut aider à mettre en lumière les mécanismes de ce type de pathologie. De fait, comparer obsessionnellement son apparence avec celle des autres, se regarder avec insistance dans le miroir ou au contraire éviter de croiser son propre reflet peuvent révéler une éventuelle difficulté avec sa propre image du corps. Le croisement des enseignements de psychopathologie (psychologie clinique) avec les connaissances psychanalytiques sont dès lors indispensables pour comprendre les mécanismes sous-jacents de la dysmorphophobie ou de l’altération de la perception corporelle (Feusner et al., 2008).
L’hypnothérapie travaillant sur les scénarios inconscients, elle serait également une approche intéressante pour traiter ce type de troubles. La formation e-learning en hypnose vous sera proposée par le Docteur SIMON, praticien en hypnothérapie sur Paris.