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Identification et symbolisation

Au cours du stade phallique, l’individu cherche donc à s’identifier aux idéaux qu’il s’est fixé. Les identifications successives ne sont plus imaginaires, comme lors de la prédominance du Moi idéal, mais deviennent symboliques. L’enfant doit ainsi convertir le Moi idéal archaïque en Idéal du Moi, ce qui témoigne indéniablement d’une autonomie du point de vue des liens sociaux (Lazartigues, 2006). L’individu intériorise donc les images idéalisées, formant ainsi une instance symbolique. 

La symbolisation est néanmoins un processus au cours duquel l’enfant est confronté à ses propres limites, ce qui l’obligerait à combiner la symbolique à l’imaginaire. Il doit donc s’adapter à son propre Moi pour exalter à l’idée d’atteindre l’Idéal du Moi. Enfin, les identifications étant orientées par de multiples attaches propres à chaque individu, les modèles sont des plus variés et les identifications des plus diverses. La définition d’un « être d’exception » n’est donc pas la même pour tout le monde, ce qui, fort heureusement, permet une grande diversité sociétale.

En plus de l’identification, l’enfant peut également avoir recours à un autre mécanisme de défense : la sublimation. Ce mécanisme est adapté à une conduite acceptable, qui a une grande importance dans l’adaptation à la réalité. L’éducation doit également obliger l’enfant à contrôler sa frustration. Le principe de réalité est ainsi pris en compte, comme les critiques parentales. Le garçon va devoir faire un choix entre conserver son phallus (objet narcissique), ou garder son désir envers de parent de sexe opposé (objet sexuel), c’est-à-dire la mère dans le cas du garçon hétérosexuel. L’interdit de l’inceste et la menace de la castration font coïncider le père et l’Idéal du Moi. Dans la sublimation, le complexe d’œdipe est considéré comme résolu chez le garçon, car il n’y a plus de conflits désir-crainte. En revanche, chez la fillette, ce complexe prendra fin progressivement, aussi longtemps que le devenir de la femme.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.

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