Le développement psychosexuel est un concept multidimensionnel car il prend en compte aussi bien l’aspect anatomique que physiologique et psychologique. Tous les aspects sont observés, qu’il s’agisse des comportements, des croyances, des attitudes et des valeurs propres à chacun concernant leur sexualité.
La sexualité infantile se distingue de la sexualité chez l’adulte, et s’achève à la puberté. De fait, les zones érogènes varient et ne sont pas forcément les régions génitales. De plus, les buts sont différents et ne conduisent pas à la reproduction. Enfin, la tendance serait plutôt de l’ordre de l’autoérotisme.
Les changements du corps liés à la puberté et l’adolescence font entrer l’enfant dans une sexualité prépubère, puis pubère (avec le développement de la pilosité et des organes génitaux, et les prémices d’une attirance sexuelle envers autrui), avant d’entrer dans la phase de sexualité adulte. Les diverses phases de la sexualité infantile permettent indirectement de lutter contre les sévices ou abus sexuels chez les enfants et les adolescents.
Actuellement, la compréhension du développement de la sexualité connaît encore beaucoup de lacunes, les recherches étant trop peu fréquentes. Les divergences entre les cultures n’aident également pas à déterminer une norme sociétale concernant la sexualité infantile.
Pour faciliter l’analyse du développement psychosexuel infantile, des repères ont été créés sous la forme d’un memento : le FFCRIAVS. Cela informe qu’entre 0 et 2 ans, il est possible d’observer des érections et une lubrification infantile. De plus, à 2 ans, 80% des enfants seraient en mesure de distinguer les deux sexes et de reconnaître leur appartenance à un des deux.
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
