Si les premiers mois de dépendance et de symbiose mère-enfant paraissent recéler moins de problème pour le garçon que pour la fille, il n’en sera pas de même pour la période suivante d’opposition anale et d’affirmation de soi.
Les difficultés seront alors du côté du garçon qui devra se défendre du fantasme maternel de complétude pour acquérir son indépendance, que la mère elle-même ne souhaite pas plus ou moins consciemment. La femme a inconsciemment du mal à renoncer au seul mâle qu’elle ait jamais eu avec elle, son père lui a forcément fait défaut et son mari n’est pas forcément l’homme idéal présent.
Quand le sein maternel est remplacé par le pénis paternel. La symbolique est la même. Le petit garçon doit surmonter là une difficulté supplémentaire, non décrite par Sigmund Freud, car il doit parvenir à s’échapper de l’Œdipe contre sa mère qui ne veut pas qu’il s’éloigne, ni qu’il la quitte.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
