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Hyperphagie et mérycisme

Le DSM 5 et la CIM 11 ne référencent pas les troubles de conduites alimentaires de la même manière. En quoi hyperphagie et mérycisme peuvent être traités grâce à l’approche hypnothérapeutique pour ceux souffrant d’hyperphagie et de mérycisme ? Il est important de noter que la compréhension de hyperphagie et mérycisme permet de mieux cibler les thérapies appropriées pour les patients concernés.

Hyperphagie :

L’hyperphagie est un trouble révélant des épisodes fréquents et récurrents de surconsommation alimentaire, sans nécessité métabolique ni énergétique. C’est le TCA le plus souvent diagnostiqué, avec l’anorexie mentale et la boulimie nerveuse. La pathologie touche 3,5 % de la population française, autant les hommes que les femmes. On observe un pic de fréquence à l’âge adulte. En métaphysique, accumuler de la nourriture (prendre du poids) révèle une volonté inconsciente de combler un vide affectif. La pratique hyperphagique se compose tout d’abord d’une phase de crise où seule la consommation alimentaire compte. Par ailleurs, passé cet épisode de frénésie alimentaire, l’individu hyperphagique ressentira une intense culpabilité. Loin d’être agréable, ce sentiment présagera ensuite à de nouvelles crises hyperphagiques. Cela fera également entrer l’individu dans un cercle vicieux pathologique, souvent lié à l’hyperphagie et au mérycisme, deux troubles souvent étudiés ensemble.

Mérycisme :

Autre pathologie alimentaire, le trouble de la ruminationrégurgitation, également appelé mérycisme, ne concerne que les individus de plus de 2 ans. Il se caractérise par la remontée intentionnelle d’aliments, de l’estomac à la bouche. Ces derniers peuvent ainsi être mâchés et ravalés, ce qui les distingue des vomissements. Pour pouvoir poser un diagnostic, le comportement de rumination-régurgitation doit survenir plusieurs fois par semaine, pendant au moins plusieurs semaines. Il ne peut pas non plus trouver sa source dans d’autres affections médicales, comme c’est le cas des sténoses œsophagiennes ou des troubles neuromusculaires de l’œsophage. Bien qu’elle soit anodine chez les jeunes enfants, cette pratique peut être problématique et pathologique lorsqu’elle s’éternise. D’ailleurs, hyperphagie et mérycisme s’étudient souvent ensemble.

Traiter hyperphagie et mérycisme en psychothérapie ?

Il est possible d’approfondir cette thématique grâce à la formation de psychopraticien proposé par l’EFPP. Disponible en distanciel depuis Colmar ou encore Lille, cette formation s’efforce de vous proposer un éventail des principales pathologies alimentaires : Pica, anorexie mentale, boulimie, orthorexie, hyperphagie, ARFID … L’hypnothérapie intervenant sur l’inconscient, elle cherche à comprendre la cause de la pathologie plutôt qu’à la panser. La formation d’hypnose vise ainsi à donner les outils afin de transformer la nourriture en un non-sujet : se nourrir ne sera plus obsessionnel quand on sait différencier hyperphagie et mérycisme (Assurance Maladie, 2022 ; Bove, 2021 ; CIM-11 ; Martel, 2007 ; Moghimi et al., 2021).

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