Les mécanismes de défense sont des processus inconscients utilisés par l’individu pour diminuer l’angoisse. C’est peut-être même le seul objectif qu’a psychisme. Ces mécanismes permettent de se défendre contre les agressions sur lesquelles l’individu doit faire face. C’est une lutte constante contre les pulsions de vie adverses. Ces mécanismes sont communs à tous, même si leur recombinaison peut être spécifique. Ils visent à maintenir l’homéostasie de chaque cellule et l’équilibre psychique constamment menacé par l’environnement. Ils vont protéger le Moi du mal-être.
Le Surmoi :
Le refoulement est à la base de tous les autres mécanismes de défense. Il est associé au Surmoi, à l’angoisse, et à la culpabilité. Si ces critères sont absents, il n’y a pas de refoulement. C’est un concept majeur de la psychanalyse d’après Freud. Il serait à la base de la névrose, en repoussant et maintenant à distance du conscient les traumatismes. La thérapie a donc pour but d’arrêter le refoulement, ou en tout cas, de limiter son impact sur le fonctionnement normal de l’individu.
L’inconscient :
Le refoulement utilise beaucoup d’énergie, car le sujet fournit des efforts considérables pour inhiber le traumatisme. De fait, un refoulement trop intense diminue drastiquement les capacités cognitives. Les voies d’allègement de l’inconscient permettent ainsi de libérer de la place pour la réalisation d’autres tâches.
L’œdipe :
Le refoulement est mis en place lors du complexe d’œdipe, car l’essentiel est de consonance sexuelle. Un viol à 3 ans n’est pas enfoui, car l’enfant n’a pas de jugement à ce sujet, mais lorsque le Surmoi se met en place, il va refouler les souvenirs traumatisants. Vers 6/7 ans, la période de latence provoque des refoulements dus à un choc émotionnel. L’adulte ayant eu ce type de choc, il réagira différemment d’un autre adulte pour qui l’événement sera anodin. Si le choc à l’âge adulte est aussi douloureux que celui intervenu à l’enfance, il y aura refoulement du refoulement.
En thérapie :
La thérapie sera indispensable pour faire un lien entre les événements traumatisants. Le praticien va donc faire ressortir les circonstances du mal-être pour que l’analyse soit approfondie. Les mots de liaison ont ainsi tous une grande importance.
Cette thématique est abordée par la formation de psychopraticien, proposée par l’EFPP, depuis Aix en Provence. La rediffusion des cours directs est disponible sur la plateforme EFPP Campus, dans la rubrique associée. Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les visioconférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
