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Sevrage et zones érogènes

Le stade oral s’étend de 0 à 1 an. Il se décompose lui-même en deux sous-périodes. Le stade oral précoce, de 0 à 6 mois, précède le stade oral cannibalique, allant de 6 mois à 1 an, les deux étant séparées par le sevrage. Rendre le sevrage le moins brutal possible est contre-productif dans le développement de l’enfant. Tout ce qui est maintenant politiquement correct est paradoxalement néfaste. La naissance est par exemple un traumatisme qui a une utilité : elle active la pulsion de vie. On peut limiter les souffrances, mais ne pas les éliminer, car quand un enfant naît sous césarienne, il est nettement moins réactif, du point de vue de son immunité et également du point de vue psychologique.

Six mois est l’âge idéal du sevrage, qui est basé sur l’arrivée des premières dents : cette période varie donc d’un enfant à un autre. Poursuivre l’allaitement tardivement n’est pas bénéfique, en tout cas, en occident. En effet, l’enfant est au centre de toutes les attentions, alors qu’il faut que la mère désire ailleurs pour qu’il comprenne rapidement qu’il n’est pas le centre du monde.

La zone érogène de l’enfant est tout d’abord exclusive à la sphère orale, puis à la première partie du tube digestif jusqu’à l’estomac. La majeure partie de l’énergie est alors centrée sur cette partie du corps et l’essentiel des sensations, agréables ou non, se trouve dans cette même zone (l’enfant ignore ce qu’il se passe ailleurs). L’enfant est poussé vers sa mère de manière instinctive et pulsionnelle, car il commence à sourire avant même de naître, par réflexe. Tout est conçu pour que la relation soit la plus fusionnelle possible, les réflexes sont donc programmés pour attirer le plus possible les deux individus, l’un et l’autre. Parmi les autres réflexes associés à cette période, il y a le réflexe de succion. Il devient rapidement un passage à l’acte pour avoir une sensation de plaisir, car la zone érogène de l’enfant est, à cette période, orale. L’enfant le découvre avec le temps : le réflexe s’étaye ainsi vers le plaisir. Dans un second temps, cette relation fusionnelle sera encouragée par deux stimulations : la succion réflexe (lorsque l’enfant à quelque chose dans sa bouche), et la sensation de plaisir (durant la tétée).

Cette thématique est abordée par la formation de psychopraticien, proposée par l’EFPP, depuis Aix en Provence. La rediffusion des cours directs est disponible sur la plateforme EFPP Campus, dans la rubrique associée. Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les visioconférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.