La tolérance relative du Moi joue un rôle déterminant dans le déclenchement des névroses traumatiques. La prise en considération de ce facteur constitue une mise en garde implicite contre la surestimation de la force pathogène du choc ou du facteur traumatique externe. Le développement éventuel d’un état pathologique dépend des effets combinés de l’intensité de l’excitation et de la tolérance du Moi.
En ce qui concerne les névroses traumatiques, nous avons affaire à une série complémentaire, analogue à celle postulée par Sigmund Freud pour définir l’association des facteurs constitutionnels et accidentels dans l’étiologie des névroses.
Par comparaison avec les interprétations de la névrose traumatique qui attribuent une importance étiologique capitale à l’effroi et à la conscience du danger qui menace la vie, la conception de Sigmund Freud paraît à première vue remettre à l’honneur l’ancienne théorie sur les effets du choc.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.
