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Théorie de l’attachement de Bolby

Pour John Bolby, la théorie de l’attachement est primordiale car elle va conditionner le type d’attachement à l’âge adulte. Le modèle bio-psychosocial du développement psychosexuel analyse l’interaction entre un programme de maturation des tissus, les stimuli provenant de l’extérieur, et le tempérament. Cela permet d’appréhender les comportements du registre de la normalité ou du pathologique. 

Le sexe est représenté par trois caractéristiques : morphologique, hormonale, et psychique. Alors que l’identité anatomique est le sentiment d’appartenance à un des deux genres humaines, à savoir être un homme ou une femme anatomiquement parlant, l’identité de genre concerne le sentiment d’être l’un ou l’autre de manière bien plus subjective. En général les deux identités sont concordantes, mais ce n’est pas un fin en soi. Les comportements sexuels de tout un chacun diffère également entre les cultures, ils sont dits “ comportements typés”. En plus de l’aspect culturel, la génétique a une influence non négligeable. Il existe donc une coexistence entre les gènes et l’environnement. Les prémices de ces comportements s’observent dès les 2 ans de l’enfant (4 ans chez certains enfants). L’orientation sexuelle est quant à elle la direction que prennent les intérêts fantasmatiques de l’individu. 

L’identité de genre implique que l’enfant soit identifié en tant que garçon ou fille dès sa naissance, et ce par les parents. Certains comportements stéréotypés sont alors attendus, et ils dépendent étroitement de la norme culturelle. Ainsi, la petite fille joue de préférence avec des barbies qu’avec des voitures. Et inversement pour le petit garçon, qui privilégie les vêtements bleus plutôt que rose. Ces attitudes culturelles sont des rôles sexuels (biologiquement) et des rôles de genre (socialement). Les mouvements féministes tendent par ailleurs à diminuer l’impact de ces normes culturelles sur les individus. L’environnement familial est le premier lieu d’apprentissage des stéréotypes de genre. A l’influence de ce milieu s’ajoutent aussi les médias et la télévision, qui renforcent les fausses croyances et manipulent indirectement les stéréotypes.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.

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