Sélectionner une page
Accueil 9 Psychanalyse 9 Mécanismes inhérents dans la psychose et la névrose

Mécanismes inhérents dans la psychose et la névrose

Dans la névrose ou la psychose, les deuxièmes temps respectifs laissent apparaître une tentative de réparation. Grâce à la fuite, la réalité est évitée par le névrosé, alors qu’elle est reconstruite par le psychotique. Dans un cas comme dans l’autre, la tâche entreprise s’achève par un échec. De ce fait, dans la majorité des formes d’affection psychique, les principes du réel ne concordent pas avec ceux de la réalité reconstruite. Les pulsions refoulées dans la névrose ne trouvant qu’un substitut partiel, une recrudescence d’angoisse est inévitable. Le névrosé aura alors tendance à rester fixé sur son échec de refoulement des pulsions, et dépensera principalement son énergie pour le compenser. Pathologiquement, la réparation ne serait donc qu’éphémère.

Les mécanismes inhérents à la névrose et à la psychose révèlent des processus similaires, qui ne permettent pas de les distinguer radicalement. De fait, chacune laisse transparaître une tentative de remplacer une réalité opportune par une réalité plus acceptable. Ces deux pathologies se différencient toutefois par les quantités d’énergie allouées au cours des diverses phases, et par le moment au cours duquel intervient la fuite de la réalité. Les conflits initiaux étant différents, l’allégeance du Moi envers le monde extérieur, ou envers le Ca, le sont également.

Le besoin fondamental de l’espèce humaine étant la sauvegarde de son organisme, la fuite et l’attaque sont indispensables à sa survie. Ces deux tendances sont toutefois provoquées par des productions psychiques : la peur, l’angoisse, mais également l’effroi. La désorganisation mentale étant considérée comme une menace, la psychanalyse est d’une grande utilité pour rétablir l’ordre et pallier ces déformations psychiques (Diel, 1950).

Qu’en est-il des différents affects qui sont l’effroi, la peur et l’angoisse ? Cette thématique sera abordée par l’EFPP.