Tout comme les troubles de l’adaptation et réactionnels de l’attachement, l’enfant avec une haute sensibilité peut révéler un handicap dans plusieurs domaines de la vie quotidienne. En l’occurrence, être hypersensible est très souvent corrélé à la pensée arborescente.
La pensée en arborescence est difficile à vivre, en particulier en milieu scolaire classique et généraliste, car ce n’est pas le résultat qui est important, mais le raisonnement. La pensée n’étant pas linéaire, l’enfant va être capable de trouver le résultat, sans pour autant se rappeler de la manière dont il l’a fait.
Chez les enfants précoces, il y a une rapidité de pensée et un décalage avec les capacités motrices (en l’occurrence, la motricité fine est en décalage entre la pensée et l’écriture). Ces enfants vont aussi avoir une difficulté à gérer leurs émotions : la clairvoyance du monde qui les entoure et la capacité d’intelligence ne sont pas synchronisées. Ceci va les confronter à une angoisse importante.
La difficulté principale des cerveaux à la pensée arborescente est qu’ils n’auront pas les moyens de se défendre contre toute la connaissance qu’ils acquièrent. Ils sont rejetés, ont une très grande mémoire et donc de très bonnes capacités mnésiques. Ces dernières vont leur permettre de retenir les découvertes, expériences, et beaucoup de vocabulaire. Ils manient très bien le langage oral, la syntaxe, le vocabulaire et ils sont capables de parler d’eux même en séance de psychothérapie grâce à leur clairvoyance. Ce sont des enfants avec un niveau de maturité un peu en retard, le jeu peut alors bien leur convenir pour faciliter le fait qu’ils se projettent.
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
