Pour savoir si un enfant refuse de grandir, il est conseillé de l’observer, en particulier son langage oral. Le langage corporel peut également appuyer le diagnostic d’un retard ou d’un syndrome concernant le développement libidinal du petit être. Inconsciemment, il aimerait retourner dans le ventre de sa maman, voire dans celui de son papa dans de rares cas. Les comportements de l’enfant vont traduire ce refus de grandir : les comportements seront similaires au bébé, d’où le parler-bébé. Il va par exemple sucer le pouce, faire pipi au lit (énurésie).
L’énurésie primaire signifie que l’enfant n’a jamais été propre. L’énurésie secondaire est quant à elle une régression : il se remet à faire pipi au lit. Les problématiques secondaires sont alors des régressions, tandis que le primaire n’a pas avancé et stagné. C’est la même chose pour l’encoprésie. Il peut refuser de grandir ou chercher à régresser, psychologiquement : ce qui sont deux choses différentes.
Souvent, un traumatisme est un élément déclencheur à la régression. La réalité sera douloureuse, il va donc se réconforter en cherchant un souvenir dans son passé. Il peut aussi refuser de manger solide, en ne mangeant que des aliments liquides. Il existe aussi les projections : l’enfant dessine et joue en laissant transparaître qu’il ne souhaite pas grandir.
Toutes ces problématiques sont primaires ou secondaires, et à chaque fois la cause n’est pas la même. Ce syndrome peut être une perversion sexuelle s’il y a une concomitance avec de l’excitation sexuelle. L’événement traumatique est extérieur, tandis que le trauma se trouve dans l’inconscient de l’individu. Le traumatisme psychique est alors une résonance de l’événement traumatique. Le refus de grandir est motivé par la peur de grandir.
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien, en e-learning.