Une consultation chez une thérapeute est la plupart du temps motivée par une crise existentielle, des troubles réactionnels, des problématiques familiales et conjugales, et des problématiques d’attachement. Ces dernières sont très nombreuses et elles prennent des formes très différentes en fonction des patients. Ces 4 éléments cliniques représentent 90% des cas reçus, et les problématiques d’attachement sont intimement liées aux dynamiques intrafamiliales, conjugales et à la question de la crise existentielle.
Chez les consultants, les demandes d’ordre névrotique sont interprétées comme des éléments pathogènes, qui sont davantage réactionnels et adaptatifs.
Ils se sont donc rendu compte que ce qui était appelé troubles réactionnels rentrait plutôt dans le cadre de crises existentielles à dimension névrotique et non dans les troubles réactionnels au sens du DSM 5, avec toute la clinique associée. Ces appels névrotiques sont des mouvements d’adaptation normaux et spontanés qui font partie de la vie et des expériences traversées.
Comment prendre en charge les crises existentielles et les problématiques d’attachement ?
Les formations de régressions et de fixations constituent de véritables entraves. On ne peut pas associer à une fixation, le fait de manger, boire ou fumer. Nous mangeons tous les jours sans pour autant avoir de trauma oral.
Certaines personnes peuvent avoir des éléments d’expression autour d’une fixation orale par le biais de la cigarette, mais le tabagisme n’est pas en soi une fixation orale. Des arguments cliniques sont nécessaires pour parler de fixation et régression.
Ce sujet a été abordé par l’EFPP, à Aix en Provence, lors du salon du bien être et du développement personnel : Psicologia.
