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Approche hypnothérapeutique

L’Hypnose désigne à la fois un état particulier de conscience et l’ensemble des techniques utilisées pour parvenir à cet état de conscience. Afin de ne pas confondre les deux désignations, il est de coutume de laisser le terme en minuscule pour parler de l’état de conscience (« hypnose ») et de mettre une majuscule au mot lorsqu’on parle de la technique (« Hypnose »). Pour Milton Erickson (1980) « C’est un état de conscience dans lequel vous présentez à votre sujet une communication, avec une compréhension et des idées, pour lui permettre d’utiliser cette compréhension et ces idées à l’intérieur de son propre répertoire d’apprentissages”. Ernest Rossi et Jeffrey Zeigont mis en évidence l’esprit dans lequel Milton Erickson pratiquait la thérapie.

Il s’agit d’une pratique axée sur l’aspect interactionnel, voire presque systémique qui comporte un mode de communication particulier appelé “la Grammaire Transformationnelle”. Il est question dans l’Hypnose d’agir sur des processus mis en place inconsciemment via à des procédés dérivés de la Psychologie Social. Les observateurs et successeurs d’Erickson ont ainsi réuni l’ensemble des techniques de ce que l’on appelle aujourd’hui « Hypnose Ericksonienne ».

Au sens strict, l’approche reste « sans théorie », comme le voulait Erickson. Des principes dictent l’action du thérapeute, qui improvise la séance de soin, avec beaucoup d’anecdotes personnelles et de prescriptions de tâche. La partie « hypnose », quand il y en a une, est très semblable à l’Hypnose Classique, hormis le fait qu’elle puisse incorporer les « ruses » du thérapeute (nœuds psychologiques découverts et activés par le thérapeute pour pousser l’Inconscient dans la direction voulue).

Erickson était davantage une sorte de « manipulateur de nos automatismes » qu’un psychothérapeute, dans le sens auquel on l’entend aujourd’hui.Les liens faits avec les techniques issues de la psychologie sociale expliquent son art de provoquer les réactions adéquates pour orienter une personne vers l’arrêt de son symptôme. Les exemples d’applications de sa manière de pratiquer sont nombreux, bien que restreints à des domaines essentiellement « mécaniques » (énurésie, troubles obsessionnels, phobies, anesthésies, sexologie, etc.).

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.