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Les différents types d’addictions

On peut définir deux types d’addictions : avec incorporation (alcool, tabac) ou relationnelle (avec un objet quelconque qui n’est pas incorporé comme le jeu). Addiction et dépendance peuvent être associées, mais également distinguées. L’addiction est un trouble du comportement dans lequel le sujet est conscient de l’excès du produit mais dont la capacité à gérer les pulsions est très difficile, voire impossible. La dépendance est plutôt d’ordre physiologique, et le rapport à l’objet est destiné à éviter de subir tous les effets négatifs du manque. A l’addiction, vient ensuite s’ajouter la dépendance, en incluant le circuit de la récompense (dopamine, sérotonine et la noradrénaline). La sérotonine, l’hormone du bonheur, est impliquée dans le niveau d’anxiété du sujet et la dopamine (molécule de plaisir) guide un certain nombre de comportements en apparence addictive. 

Toute pathologie est une problématique relationnelle. De plus, l’alimentation, les relations et la sexualité sont étroitement associées. Puis, la jouissance et la souffrance sont associées, car dans chacun des cas, si vous avez l’une des notions, vous avez également la seconde. On pourrait ainsi faire un lien entre le comportement sexuel adulte déficient et l’addiction, cette dernière étant une alternative à la pathologie sexuelle. L’addiction avec incorporation est un comportement masturbatoire, mais il n’y a qu’un petit pas de franchi. Jouissance et souffrance solitaire peut entraîner le sujet dans un film de dépendance et une tentative illusoire de sortie de la dépendance affective. On observe un déplacement de l’un vers l’autre, avec un retour possible dans les deux sens : dépendance, addiction et affection. La pseudo guérison d’une dépendance alimentaire se compenserait dans la dépendance envers l’analyste. Parfois, le dépendance peut être tentée d’être remplacée par un lien particulier avec le psychanalyste, alors qu’un refus de la guérison serait un refus de dépendance à l’analyste (addiction relationnelle). Dans une addiction, la présence de l’objet reste obligatoire.

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