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Législations autour de la sexualité

La loi est omniprésente dans le domaine de la sexualité. Les textes évoluent de plus en plus vite en faveur des femmes et des gens vulnérables. Tout praticien en sexothérapie se doit de connaître ces textes, et de pouvoir en informer le client. Il doit être en mesure de repérer les infractions et de demander conseil auprès des personnes compétentes dans ce domaine, lorsqu’il estime nécessaire de faire un signalement. 

La contraception et la contraception d’urgence est abordée par six lois et un décret. L’égalité entre les hommes et les femmes l’est par sept lois, alors que le harcèlement n’est adobe que par deux lois, datant de 2012 et 2014. Autre comparaison entre deux thématiques sexuelles : l’homosexualité est associée à trois lois, alors que l’IVG y est abordé dans neuf textes. Bien qu’internet soit relativement récent, les lois sont nombreuses, avec un premier texte datant de 1970, concernant la protection des données. La thématique du mariage est quant à elle séparée en deux : les mariages et pacs se distinguent à juste titre des mariages forcés, et ce, uniquement depuis 2013.  Les mutilations sexuelles sont également punies par la loi, tout comme la pornographie chez les mineurs. La traite des êtres humains, autrement dit “la prostitution”, concerne aussi bien les adultes que les enfants. Vastes sujets, les violences sexuelles sont définies par 11 textes de loi, alors qu’une nouvelle loi est promulguée en 2021 pour affirmer qu’aucun adulte ne peut se prévaloir du consentement sexuel d’un enfant s’il a moins de 15 ans, ou moins de 18 ans en cas d’inceste.

Le gouvernement ajoute également quatre nouvelles infractions : le crime de viol sur mineurs de moins de 15 ans, le crime de viol incestueux sur mineur, le délit d’agression sexuelle sur mineur, et le délit d’agression sexuelle incestueuse sur mineur. Les amours entre deux adolescents ne sont, par ailleurs, pas visés. On aborde alors les notions de sextorsion, d’exhibition, de proxénétisme, et de prostitution. Les traumatismes sexuels peuvent être décodés biologiquement et symboliquement. prenons l’exemple d’un viol, le choc occasionné peut générer un retour des règles (comme pour se laver, se vider, se délester de toute trace rappelant la situation traumatisante), ou de la rétention d’eau. Cette dernière manifestation n’est pas la première à laquelle on pourrait penser quand un patient nous confie un épisode de viol. Pour autant, les œdèmes, ou rétention anormale de liquide dans les tissus, peut exprimer un sentiment d’être limité dans son autonomie, ses libertés… La somatisation est ainsi abordée par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de sexothérapeute.