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Zones intermédiaires entre le normal et le pathologique

La continuité entre le normal et le pathologique dépend du degré. Le trouble est un constat de la vie quotidienne, il va nous dévoiler au regard d’autrui et également à nous-même. Les symptômes sont aussi des réponses au conflit, mais elles sont insatisfaisantes et malheureuses. Ils ont aussi une fonction positive, car ils permettent de fixer l’angoisse et procurent des bénéfices secondaires.

Dans la continuité entre le normal et pathologique, il existe des zones intermédiaires. Ces zones concernent les comportements qui relèvent de la psychopathologie de la vie quotidienne. Il sont ainsi évoqués par Freud comme des lapsus, et des actes manqués. A cela s’ajoutent les compensations paradoxales, qui s’apparentent à des stratégies d’évitement, de fuite, ou la revendication d’une marginalisation, mal assumée. De plus, les délires qui préservent de la folie, des activités excessives de certains : les collectionneurs envoûtés, les sportifs obsessionnels, les suicidaires, les adeptes d’un culturisme délirant, etc…

En psychopathologie, il ne suffit pas d’objectiver le comment d’une conduite pour la comprendre, il n’existe pas un geste, un comportement, une émotion, une pensée, un trouble psychique … qui n’est pas une cause psychique. Nombreux sont les soignants, thérapeutes qui pensent comprendre et savoir quoi traiter et de quelle manière. Cependant la première des étiologies provient du patient et de ce qui ne peut plus être pensé, contenu, sublimé, refoulé …

La mise au travail ne peut être garantie en thérapie qu’à condition d’un diagnostic double :

– Que dit le corps, le langage et la pensée de ce sujet sur son trouble ?

– Qu’en est-il de l’histoire symptomatologique et de l’anamnèse du sujet ?


Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien ou de psychanalyse.