Dans l’anorexie mentale, lorsque l’IMC est inférieur à 14, on observe un amaigrissement rapide et important, un épuisement physique de la patiente, un trouble de la conscience et de la vigilance, une altération de la pression artérielle, une bradycardie, une température corporelle faible, des anomalies électrocardiographiques, couplés à un effort physique intense, des diarrhées, et d’autres maladies infectieuses du fait d’une faible immunité.
Ce trouble touche 9 filles pour 1 garçon dans un échantillon de la population en générale, alors que dans un échantillon de sportif, le ratio est un peu plus équilibré, avec malgré tout, plus de filles que de garçons (8 filles pour 2 garçons). Cette anorexie en lien avec le sport est plus facilement résorbable. Les sports les plus concernés sont : la danse, la gym, le patinage, la lutte, le judo, la boxe, l’équitation (15%), l’athlétisme (14%), le saut à ski (22%), l’aviron (12%), la natation (15%) et le cyclisme (12%).
Le refus touche le poids corporel, et l’individu n’accepte pas de dépasser plus de 85% de son poids normal, prenant en compte son âge et sa taille. La silhouette doit aussi orienter le professionnel de santé à déterminer une conduite addictive.
L’entourage, les proches, sont quelques fois aveugle et dans le déni face à l’anorexie. Le sujet est tabou, alors que le dépistage précoce des TCA serait la clé de la prise en charge. Chez la positive, un tableau clinique a été décrit avec une symptomatologie des 3A : anorexie, amaigrissement, aménorrhée (indirectement ostéoporose). Cette symptomatologie est souvent associée à de l’hyperactivité, en particulier à du sport. C’est pourquoi les TCA sont étroitement liés à la pratique du sport.
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
