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Les protocoles de mesurage du phénomène d’habituation

Le premier protocole pour tester l’habituation est à essai fixe. Toutes les 5 secondes, un stimulus est présenté à un enfant, et sa réaction est observée. Le second protocole est à essai contrôlé, où on s’adapte aux réactions du bébé. Le taux d’habituation se calcule grâce à la moyenne des trois derniers essais (fixation oculaire (temps moyen où le bébé fixe le stimulus lors des trois derniers essais) / par la moyenne du temps des trois premiers essais = taux d’habituation). Quand la durée moyenne a diminué de moitié par rapport à celle des trois premiers essais, on va considérer que le bébé est habitué.

Les chercheurs se demandent si l’habituation est en lien avec la cognition (car le bébé doit forcément analyser pour générer une réaction à la nouveauté) ou si l’effet est inverse (s’il réagit de moins en moins en se rendant compte que le stimulus ne lui sert à rien). Dans ce second cas, il ne sait pas si c’est vital ou s’il ne réagit qu’à l’objet.

Bornstein s’est demandé si la capacité qu’a l’enfant à s’habituer est un indicateur de ses capacités d’intelligence, par anticipation pour plus tard. Si le bébé s’habitue de manière cognitive, il doit avoir une capacité de mémoire : ce scénario pourrait être possible. Son étude montre également qu’il existe une corrélation entre la capacité d’habituation et les facultés intellectuelles. La mémoire nécessite ainsi des capacités intellectuelles. L’habituation est cognitive et la familiarisation est le protocole qui vise à faire habituer le bébé. On familiarise le bébé pour qu’il s’habitue.

Le cerveau traite l’irréel comme étant réel. Il peut nous pousser à employer des mots homonymes (éphémère / effet mer). Certains emplois homonymes sont liés à la capacité restreinte de l’inconscient. Le cerveau ne sait pas non plus interpréter la négation ; dire de ne pas faire quelque chose demande un réel effort cognitif. Cela va permettre aux adultes de prendre conscience qu’il faut parler d’une autre manière aux enfants car au lieu de leur dire qu’ils ne feront pas de cauchemars, il faut leur dire qu’ils vont faire des beaux rêves. On va affirmer des pensées positives.