Dans les centres de soins spécialisés, il est possible d’avoir accès à une approche multidisciplinaire, avec des médecins, une assistante sociale, une infirmière, un ergothérapeute, ou encore une diététicienne.
Il est possible de traiter ce trouble avec la TCC, en deux étapes. Une première étape est de l’ordre de l’apprentissage des techniques : c’est le cas de la relaxation vagale, de la gestion de l’anxiété, de la thérapie cognitive, des autosuggestions et de l’imagerie mentale.
Une deuxième étape vise à pratiquer grâce aux enseignements préalablement acquis : c’est le cas de la relaxation, de la méditation et du sport en réalité virtuelle, en imagination ou dans la réalité.
Le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique qui s’inscrit sur le long terme. Elle est souvent mal acceptée par le patient concerné, qui peut rencontrer des difficultés dans son traitement psychothérapeutique. Il est bien plus facile d’attribuer une hypertension artérielle à des facteurs biologiques héréditaires, que d’accepter la transmission d’un trouble de l’humeur.
Les réactions classiques du patient face au diagnostic sont de trois types : soit il entre dans le déni, soit il accepte le diagnostic mais ne souhaite pas se soigner, soit il entre en traitement plein d’ambition et de détermination (parfois on observe une attribution des tous ses propres défauts au trouble de bipolaire, alors que certaines caractéristiques lui sont totalement indépendantes).
La prévalence du trouble bipolaire a été évaluée à 1% dans la population générale, et à 10% chez les apparentés de 1er degré (Mortensen et al., 2003).
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.