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Médicament antipsychotique : la clozapine

Un réévaluation périodique est nécessaire de manière à favoriser une observance qualitative, une alliance avec le patient, une psychoéducation co-construite avec l’entourage. La réussite d’un traitement est donc à envisager dans un système : patient – médecin de famille – thérapeute pour ne pas réduire les symptômes et fonctionnement psychiques à leur dimension physiologique.

Bien que les antipsychotiques soient prescrits essentiellement en cas de schizophrénie, ils semblent être efficaces dans le traitement des symptômes résultant d’une schizophrénie, d’une manie, d’une démence ou de l’utilisation de substances telles que les amphétamines.

Les médicaments antipsychotiques ont des effets secondaires importants, qui peuvent inclure la somnolence, les courbatures, les tremblements, la prise de poids et l’agitation. Prenons l’exemple de la clozapine, qui est le premier médicament antipsychotique de seconde génération : il est efficace chez la moitié des personnes qui ne répondent pas aux autres antipsychotiques. Elle induit toutefois des effets secondaires graves tels que des convulsions ou une suppression potentiellement mortelle de l’activité de la moelle osseuse (qui comprend la fabrication des cellules sanguines). On ne l’administre donc en général qu’aux personnes qui n’ont pas répondu aux autres antipsychotiques. Les personnes qui prennent de la clozapine doivent pratiquer une numération des globules blancs toutes les semaines, au moins pendant les 6 premiers mois du traitement, afin de pouvoir interrompre la clozapine au premier signe de réduction du nombre des globules blancs.

Certains médicaments antipsychotiques de seconde génération, plus récents, induisent moins d’effets secondaires. Le risque de dyskinésie tardive, de raideur musculaire, et de tremblements est nettement plus faible avec ces médicaments qu’avec les antipsychotiques conventionnels. Certains de ces médicaments semblent toutefois induire une prise de poids importante. Certains augmentent également le risque de syndrome métabolique. Dans ce syndrome, de la graisse s’accumule au niveau de l’abdomen. L’insuline est également moins efficace (insulino-résistance) ce qui augmente le risque de diabète de type 2.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.

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