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Le développement psychosexuel et stimulations

Les réactions sexuelles pouvant être induites par toute forme d’excitation, il existe des inducteurs de contact ou sans contact. Dans le cas d’une stimulation par contact, la voie sensitive va jusqu’à la moelle épinière, puis la voie de motrice s’achève à l’organe géniteur. Le contact peut être “direct non sexuel” (frottement des jambes entre elles, des vêtements sur la peau…) ou “direct sexuel” comprenant aussi bien les organes génitaux que les mamelons et la zone anale. Lorsqu’il n’y a pas de contacts directs avec les organes génitaux, les stimulations sont dites sensorielles : elles sont donc implicitement de l’ordre du psychogène (favorisé par l’imaginaire). L’individu va voir, sentir ou imaginer ses objets de fantasmes sexuels, ce qui va induire l’excitation. Les orgasmes nocturnes sont inconscients et involontaires : ce sont des cas particuliers parmi les réactions sexuelles. Ils sont très difficilement analysables du fait de leur aspect inattendu. Ces phénomènes réflexes ne sont pour autant pas du tout pathologiques.

Le DSM classe les troubles sexuels en trois grandes catégories : les dysfonctions sexuelles (troubles du désir sexuel et aversions sexuelles), les troubles de l’excitation sexuelle (troubles de l’érection, de l’orgasme, éjaculation précoce, dyspareunie et vaginisme, les perversions), et les troubles de l’identité sexuelle. Toutes ces thématiques sont étroitement liées au morphotype (ce que l’on voit à l’œil nu), et au génotype (ce qui ne se voit pas, car c’est l’ensemble des gènes). Elles vont conditionner les différentes traversées successives des stades libidinaux : oralité, anal, phallique, latence, puberté et adolescence… 

L’adolescence correspondant à l’acquisition des caractères secondaires, ces derniers sont associés à la puberté. Cette période s’étend des 10 à 24 ans, l’âge de début étant anticipé de 2 ans depuis les 100 dernières années, et très variable d’un individu à un autre. La proportion d’adolescents augmente ainsi de manière exponentielle. On sait par ailleurs qu’à un moment précis, il y a une maturation suffisante pour que le processus pré pubère puis pubère se mette en route (entre autres grâce à l’action de la LH et de la GNRH). 

Les changements corporels induisent une crise de l’image du corps, qui arrive à l’insu chez un enfant encore en phase de latence. Il peut en souffrir car il n’est plus maître de son corps. Ce passage peut laisser des marques chez le futur adulte, qui aura besoin de consulter une fois que sa vie sexuelle aura débuté. Quelles sont alors les principales sexothérapies ?

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de sexothérapeute.

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