Quand il y a un conflit entre deux juridictions, on a recours au tribunal des conflits, mais ce n’est pas réellement orienté vers les particuliers. En revanche, la notion à laquelle le professionnel de santé doit faire très attention est le secret professionnel.
Le secret professionnel est l’interdiction de divulguer des informations et concerne toute personne qui en a été dépositaire. Il s’adresse à tous les thérapeutes, mais le psychopraticien ne pourra pas officiellement être sanctionné s’il ne le respect pas. Le secret existe, mais le praticien a une autorisation de le lever sans sanction juridique. En pratique, tout psychopraticien se doit de préserver l’anonymat de ses patients, et d’exiger la même chose à tous les participants de la thérapie de groupe.
Historiquement, le serment d’Hippocrate est destiné aux médecins, puis arrive un peu plus tard le secret des prêtres et des avocats. Le secret professionnel est par ailleurs une obligation lorsque le patient confie des informations au thérapeute. Les déductions que le praticien fait sur le patient sont tout autant importantes et soumises au secret professionnel. Par exemple, un patient schizophrène ne va pas obligatoirement le dire au psychopraticien, mais ce dernier pourra le déduire de par son anamnèse et il devra de cette manière le garder sous secret.
De plus, un praticien qui prend des notes devra faire attention à leur trajet, et prendre des dispositions pour ne pas qu’elles s’égarent, car le thérapeute sera responsable en cas de divulgation des informations manuscrites.
Enfin, le patient a le droit d’avoir accès à son dossier, surtout lorsque le suivi est de l’ordre de la médecine pure. Les notes du thérapeutes sont plus difficilement partageables.
Les règles éthiques de tout praticien de la psychothérapie sont données et abordées lors des formations de psychopraticien, psychanalyse, ainsi qu’au sein de toutes les autres formations certifiantes de l’EFPP.