Sélectionner une page
Accueil 9 Génétique 9 Origine génétique de la fantasmatisation

Origine génétique de la fantasmatisation

Depuis le premier être vivant, unicellulaire, il y a eu une complexification des structures. Nous pouvons faire un parallèle avec l’extension de l’univers et l’évolution génétique. L’épigénétique pourrait par exemple venir englober l’ensemble des facteurs de l’environnement, qui sont également transmis de génération en génération. L’ADN est compris dans le noyau de chaque cellule, et il est identique dans chacune d’entre elles. Il y a également l’action de l’ARN (messager, ribosomal et de transfert). La structure d’ADN montre une double hélice qui va s’ouvrir à l’intérieur du noyau et l’ARN messager va venir s’intercaler entre les deux brins et compléter la structure du brin pour répliquer le deuxième brin. L’agencement des différents nucléotides n’est pas le fruit du hasard ! Tout cela sera ensuite transporté dans le cytoplasme, après avoir traversé la paroi nucléaire (du noyau). 

Partant du constat que la diversité génétique n’a fait que de se complexifier au cours des temps spécifiques à l’Homme, il est légitime de considérer la génétique comme à l’origine des phénomènes psychiques (conscients, inconscients, exprimés ou cachés par l’organisme…). Le fantasme en est un exemple…

L’instinct de conservation et de protection de l’enfant implique que ce dernier fantasme : la thématique n’est donc pas forcément d’ordre sexuel. Mécanisme inconscient présent chez tout être humain, il révèle la complexité psychique et indirectement génomique. Hormis le génome, l’environnement influence également le monde fantasmatique de l’enfant. De ce fait, les fantasmes parentaux régissent l’enfant, le système familial manipule donc forcément le monde fantasmatique de ce dernier. Les parents sont responsables de la mise au monde de leur enfant : il n’est pas concevable de regretter sa venue, car il n’y est pour rien. Il n’y a rien de plus néfaste pour un enfant que de ressentir que ses parents ne le supportent plus, voire qu’ils regrettent sa présence. Ils l’envoient ensuite chez le psychologue et s’étonnent de son mal-être et de ses difficultés scolaires. Ce petit humain essaie simplement d’atteindre un équilibre, même si les stratégies utilisées ne sont pas optimales.

Le fantasme est central dans la psychologie de l’enfant, mais également de l’adulte. Il est inévitable de travailler cette notion, qu’elle s’écrive Phantasme ou Fantasme. Les enseignements de l’EFPP sont organisés pour vous donner accès à des ressources fiables et complètes. L’objectif est ainsi de mettre en pratique toute la théorie acquise au cours des deux années de formation de psychopraticien et/ou psychanalyse.