Dans le ventre de la mère, les fœtus peuvent jouer avec le cordon ombilical, et téter ou goûter le liquide amniotique. Les premiers moments se font sur le corps de la maman, et période de partages permettent de poser l’oreille du bébé sur le cœur de la mère, pour rester en contact et poursuivre la fusion mère-enfant.
Au-delà de la relation à la mère, l’évolution de l’enfant le conduit à se connecter avec l’environnement, et à réfléchir à une image de lui-même. Cela conduit l’enfant à une prise de conscience de sa propre personne : cette conscience s’acquiert au fil du temps. L’identification lui est irrémédiablement associée. Pour que les identifications opèrent, il doit y avoir une partie consciente et une partie inconsciente. Si notre inconscient est aussi très propre de notre identité, c’est-à-dire que notre identité est étroitement liée au discours de l’autre. Si nous ne sommes pas en lien avec l’autre, la recherche identitaire est très compliquée.
La nuit de Java arrive la troisième nuit après l’accouchement, et montre un bébé très agité. C’est très fréquent, d’où le fait de la l’avoir nommée. Informer de cette potentielle nuit de Java permet aux mamans de déculpabiliser ou de se rassurer sur leur rôle pour calmer leurs enfants. Lors de la grossesse, quand la maman est calme, le bébé sera agité, alors que lorsque la maman est active la journée, le bébé sera au repos. Leur rythme est inversé, et un fois l’accouchement effectué, ce schéma se réitère. A cette période, la maman est très émotive, alors que le bébé est très énergique : il y a un déséquilibre.
Ce sujet a été abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion sera disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
