La pulsion est une notion psychanalytique qui ne date pas des temps de Lacan, mais qui a bel et bien été introduite avant, par Freud. Les travaux de Lacan, aussi complets et complexes soient ils, permettent d’aborder certains versants obscures de la pulsion.
Voici quelques thématiques abordées dans ces textes à visée psychanalytique …
La pulsion équivaut elle simplement à la demande du corps ?
Absolument pas. La pulsion intervient une fois que la demande a pu être psychiquement élaborée, et qu’elle s’estompe. La pulsion serait donc le fruit de la demande.
Qui a élaboré en premier les fondamentaux de la pulsion ?
Lacan informe bien que Freud est l’initiateur du concept pulsionnel. Central en psychanalyse, la pulsion de mort est abordée avant la pulsion d’autoconservation. Finalement les pulsions sont au nombre de quatre : invocante, scopique, orale et anale. La pulsion génitale est quant à elle totalement écartée.
La pulsion en lien avec le corps ?
Lacan aborde la pulsion comme étant la manifestation des dires du corps humain. Elle ne serait pas associée au versant animal, mais s’en distingue au contraire. La pulsion de l’instinct a ainsi été humanisée pour donner la pulsion humaine.
En quoi la pulsion est-elle caractérisée par la constance de sa poussée ?
La poussée de la pulsion est, d’après Freud, constante. Son aspect continu et sans arrêt. La source pulsionnelle est représentée par un trou interne au corps. L’objectif de cette poussée en continu est de mener à une satisfaction ratée.
Que fait l’antinomie pulsionnelle ?
Elle s’explique par une poussée constante (mouvement continuel) et une morphe discontinue qui ouvre sur l’incarnation de la poussée illimitée.
Ces thématiques sont traitées par la formation de psychanalyse, dispensée par l’EFPP, depuis les locaux d’Aix en Provence, ou en distanciel.