L’apprentissage des langues complexes arrive plus tardivement (exemple du mandarin).
- Vers 4 mois, il vocalise et fait des sons quand on lui parle pour interagir.
- Vers 6 mois, il gazouille des voyelles répétées plusieurs fois.
- Vers 8/9 mois, il réagit à son nom, imite des bruits et fait des babillages avec au moins une voyelle et une consonne (baba).
- Vers 10 mois, il peut dire un mot lié à un sens (té=tiens), papa…
- Vers 12 mois, il acquiert deux ou trois mots simples.
- Vers 15 mois, il possède son propre jargon.
- Vers 18 mois, il prononce des mots intelligibles avec plusieurs mots.
- Vers 21 mois, il demande à boire ou à manger.
- Vers 24 mois, il utilise les pronoms et a conscience de son individualité.
- Vers 2 ans et demi, il affine ses phrases.
- Vers 3 ans, il pose sans arrêt des questions, recherche l’interaction peu importe la réponse, et comprend les différentes couleurs.
- Vers 4 ans, il enrichit son vocabulaire.
- Vers 5 ans, il utilise les pronoms relatifs et conjonctions de coordination malgré quelques maladresses qui disparaissent vers 6 ans si le développement libidinal est optimal.
Les troubles de l’audition concernent la sphère ORL, et provoquent généralement des troubles du langage. Un test avec un casque et des sons reçus dans une cabine dédiée à ce type d’analyse permet d’observer les réactions de l’enfant.
Les troubles de l’articulation sont représentés par le zozotement en raison d’un mauvais positionnement de la langue et des difficultés pour prononcer les phonèmes [s] ou [z], du jouyement (pointe de la langue), ou du nasonnement. Les signaux d’appel alertant sont le fait de respirer par la bouche (car l’enfant positionne mal sa langue), une hypotonie faciale (car les mots nécessitent que les lèvres bougent), une succion du pouce ou de la sucette en même temps qu’il parle (cela va le contraindre à positionner sa langue en arrière en l’habituant à une mauvaise gymnastique, ou en déformant sa mâchoire…).
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.
