Introduction au Cas Clinique d’Antoine
Antoine, un homme de 51 ans, présente un cas clinique intéressant d’un patient atteint de trouble du spectre autistique (TSA). Il est l’aîné d’une fratrie de deux, avec une sœur de 47 ans. Antoine n’est pas fusionnel avec ses parents et rapporte un arrêt précoce de l’école à 14 ans. Actuellement, il vit seul dans un studio et n’a jamais eu d’emploi officiel.
Historique Médical d’Antoine
Bien qu’Antoine n’ait jamais reçu de soin psychologique, il a été hospitalisé dans un hôpital militaire en raison de crises d’épilepsie. Il souffre également d’obésité morbide et d’hypertension. Antoine a une routine quotidienne qui inclut la lecture et la cuisine, ce qui l’aide à structurer ses journées. Il accorde une grande importance à la musique, à sa sœur et aux animaux.
Comportement en Consultation
Lors de ses consultations, Antoine arrive toujours avec un masque FFP2 rouge, ainsi qu’en vêtements amples et peu soignés. Il garde son sac à dos près de lui, ce qui indique son attachement à cet objet. Il est ponctuel, ne parle à personne et maintient une certaine distance physique.
Analyse Psychologique
Antoine semble éprouver de la peur, ainsi qu’un affect désorganisé et un manque de confiance en lui. Son attachement à ses parents est manifestement problématique, ce qui engendre anxiété et préoccupations. Des interrogations subsistent concernant une possible psychopathologie, car son attachement semble peu sécure.
Antoine présente des comportements addictifs principalement liés à l’alcool. Contrairement à une dépendance, il choisit de ne pas boire certains soirs, ce qui indique qu’il est plutôt addict à l’acte de boire qu’à l’alcool lui-même. Selon la CIM 11 et le DSM 5, cela le définit comme un patient addict sans dépendance.
Prise en Charge et Traitement
Antoine a suivi un traitement de plusieurs mois pour limiter son addiction à l’alcool et travailler sur son trouble du spectre autistique. Ce traitement visait également à réduire ses comportements rituels et sa rigidité dans des situations telles que fermer les portes ou gérer la cuisine.
Le diagnostic du TSA nécessite des tests évalués par des professionnels, afin de déterminer son intensité, allant des degrés 1 à 4. Antoine a demandé l’accompagnement de sa mère pour passer ces évaluations. Il est reconnu qu’il existe souvent une corrélation entre l’épilepsie et le TSA, un fait qui était négligé par le passé.
Conclusion
Le cas clinique d’Antoine illustre les défis du trouble du spectre autistique et les complexités qui l’accompagnent. Pour les stagiaires de l’EFPP, ce cas sera analysé en détail avec la psychothérapeute Cynthia Sergeant, avec un accès à des ressources spécialisées sur la plateforme de formation.à des ressources sur la plateforme de formation.