Le MoiI déal et l’Idéal du Moi doivent impérativement rester fantasmatiques et pour cela inaccessibles. Pour cette raison l’idée consciente que chacun se fait de ces deux »presque instances » est en remaniement permanent. C’est une course sans fin dans laquelle l’objectif est repoussé sans cesse.
Cette dualité, ce compromis à établir en permanence est le pendant psychique du fonctionnement biologique cellulaire basique et inné qui fait la totalité des échanges intra et extra cellulaires et que l’on retrouve dès la naissance dans les deux mécanismes de défense que sont l’introjection et la projection.
Cette opposition incessante entre le Moi Idéal et l’Idéal du Moi est à la base de l’angoisse. Sigmund Freud parle d’angoisse flottante, qui est un moteur essentiel et qui accolé à la pulsion de vie, donne à cette dernière l’obligation de trouver des motifs sensés d’aller mal.
L’anxieux cherche donc à avoir peur. Il y parvient dans un certain nombre de mécanismes comme la phobie ou la projection. Lorsqu’il n’y parvient pas, il ne va pas bien du tout.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera la peur chez l’anxieux.
