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Des schèmes en lien avec des mécanismes de défense

Nous partageons certains schèmes dont l’objectif est de répondre aux besoins vitaux, mais il y en a beaucoup qui nous sont propres. C’est pourquoi, le besoin de s’adapter est encore plus présent en période de crise ou en situation inédite comme l’a été le confinement. Pour autant, une capacité d’adaptation s’acquiert généralement sur des millénaires. La crise Covid n’a pas permis cela. Le stress modifie nos schèmes et en crée d’autres : mécanismes de défenses. 

Les schèmes de l’enfant peuvent être en lien étroit avec nos mécanismes de défense, que le stimulus soit extérieur ou inconscient. Certaines pathologies peuvent venir les perturber. Le préconscient recouvre les automatismes, mais également les apprentissages conscients. L’accommodation permet alors de créer un nouveau schème pour s’adapter à l’environnement. Nos propres schèmes et expériences peuvent nous influencer lorsque nous entrons en psychothérapie avec un patient.

Vygotsky parle de zone proximale de développement (ZPD) comme étant l’ensemble des facteurs sur lequel l’enfant va s’appuyer pour évoluer. Il la définit comme la distance entre ce que l’enfant accomplit seul sans aide, et ce qu’il peut réaliser en recevant une assistance adéquate. C’est un écart entre ce que l’enfant est capable de réaliser seul, et ce qu’il fait avec une aide. Ces schèmes sont susceptibles d’évoluer dans cette zone proximale de développement. Par exemple, un bébé à qui on présente pour la première fois la cuillère va tout d’abord être en échec : il va tout d’abord essayer de sucer la cuillère comme si c’était une tétine. Au fur et à mesure que l’enfant est concentré dans cette expérience, il va adapter son comportement face à la petite cuillère. La ZPD va voir son évolution de manière assez claire. Face à un stimulus nouveau, nous allons adapter nos schèmes et acquérir une nouvelle compétence. Cette zone sert à expliquer le développement de l’intelligence d’un enfant, et permet de déterminer ce que la personne sera capable de faire plus tard.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein des ressources en neuroscience, disponibles à tous les stagiaires inscrits au centre de formation.