Chaque jours des milliers de personnes s’allongent sur un divan pour consulter un professionnel de la psychothérapie. Être thérapeute demande un engagement, et une capacité de quitter sa posture de thérapeute lorsque l’on quitte le cabinet le soir.
Généralement, les patients ne supportent plus un schéma qui se réitère et qui les fait souffrir. C’est la souffrance qui les mène à consulter, que ce soit professionnel ou personnel. Quelque chose dans la répétition insupporte le patient (“j’ai l’impression d’appuyer sur la touche replay du magnétophone”). La répétition est très importante en analyse.
Un des symptômes les plus fréquents sont les crises d’angoisse. Or, on ne connaît pas la cause de l’angoisse, par définition. Ce genre de mystère alimente les milliers de divans qu’il y a en France.
Avant l’entrée en analyse, il y a des entretiens préliminaires. On ne démarre rien sans les entretiens préliminaires : anamnèse. Le psychanalyste peut mettre plusieurs séances avant de décider s’il souhaite mener la cure avec le patient qui le sollicite. De fait, ils sont sur le même bateau, le psychanalyste tenant la barre, c’est le patient qui est censé ramer. Le divan permet de faire surgir des informations généralement réprimées, le patient a de ce fait rendez-vous avec lui-même. Il est dès lors possible de passer du coq à l’âne, et de faire des associations entre elles. Les lapsus sont tout le temps révélateurs, ils sont nécessairement pris en compte par l’analyste. A savoir que garder le silence est plus inconfortable pour le praticien que de s’exprimer.
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