Le premier réflexe du patient est de combattre un symptôme gênant. Ces symptômes vont être traités par l’accompagnement du thérapeute qui va rassembler diverses informations, créées par l’histoire d’amour entre soi et soi. Le trauma est un mécanisme très complexe. L’acceptation sera longue, mais pas vaine : telle est la définition de la résilience. La thérapie concerne dès lors la personne que nous sommes, et toutes celles que nous avons été. En cherchant le meilleur pour nous, nous alimenterons le meilleur de nous même, soutenu par la puissance interne de tout être humain. La thérapie est une recherche intérieure, et les outils et protocoles mis en place sont très souvent judicieux pour contourner la résistance psychique.
Le mouvement de vie mène vers la thérapie, plutôt que l’inverse ? Toute personne traumatisée, avec un effet visible de stress post-traumatique (TSPT), est déjà résiliente malgré des symptômes pouvant réapparaître plus tard. Lorsqu’elle arrive dans le service psychothérapeutique ou chez le thérapeute en libéral, il y a déjà une souffrance psychique. Tout patient ne vient pas par hasard, car cela demande un engagement personnel. Généralement il pense qu’il a besoin d’aide : il ne se sent pas capable de gérer la situation tout seul. Il peut par exemple solliciter le thérapeute pour retrouver inconsciemment un substitut maternel.
L’arrivée d’un patient en thérapie n’est pas anodine, la souffrance doit être réelle et suffisamment ressentie pour sauter le pas de la consultation psychothérapeutique. Le praticien doit être en mesure de l’accueillir dans les meilleures conditions, pour faire disparaître, autant que faire ce peut, ses craintes. L’EFPP vous forme à cela, grâce à ses formations certifiantes.