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Informations psychanalytiques et psychothérapeutiques

Deux situations personnelles et professionnelles similaires peuvent être vécues de manières très différentes d’une personne à une autre.

Malgré une analyse menée sur le long terme, les émotions peuvent être présentes, bien qu’elles ne soient plus autant exacerbées et intenses qu’auparavant.  

Lors de l’anamnèse d’un patient, il est possible de relever que l’estime de soi n’est associée qu’au travail, et qu’il n’y a pas d’exutoire autre. Le thérapeute peut alors proposer à son patient de consacrer un peu de son temps à un loisir.

Le transfert est indispensable pour que l’analyse fonctionne : le transfert est un impératif s’il est cadré. Le choix d’un thérapeute homme quand on a des difficultés avec la gente masculine n’est pas dangereux, ni un risque de transfert. En effet, le seul risque est de faire avancer la psychothérapie.

Si le psychanalyste dit “nous verrons au fil des séances si ça fonctionne entre nous”, cela peut laisser sous-entendre une ambiguïté, et à juste titre. Le terme “entre nous” n’est par ailleurs pas réservé à la connotation sexuelle, cela peut simplement faire référence au transfert patient-thérapeute. La manière dont le patient comprend cette phrase peut en revanche est analysable

La première séance gratuite est controversée. Ne pas faire payer le patient lui laisse la liberté totale de savoir si le thérapeute lui convient. Ça n’est pas forcément une dette morale, car tout dépend de la manière dont le psychanalyste aborde cette question. 

Poser un cadre au début et à la fin de l’entretien permet de donner les outils et le fonctionnement de la thérapie. De fait, le patient saute dans la vide en consultant un psy, il est conseillé de limiter son angoisse de l’inconnu en donnant suffisamment d’informations quant au cadre de la psychothérapie. 

Mettre une table entre le praticien et le patient est volontaire pour mettre une distance entre les deux sujets. Il est possible de ne prendre aucune note, et il est à éviter de proposer de boire un café avant la séance : ce n’est pas un rendez-vous d’amis mais bel et bien un travail psychothérapeutique. 

Le silence est plein ou vide, il permet la plupart du temps au patient d’introspecter ses propres pensées et de rebondir sur d’autres informations ou traumatismes.

Les formations certifiantes de l’EFPP, les sessions de questions réponses, et les ressources « en thérapie » permettent de répondre à ces types d’interrogations.