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La dépression en quelques chiffres

La dépression est la principale cause d’invalidité (absence au travail) dans les troubles neuropsychiatriques : environ 50 % des dépressions majeures ne sont pas traitées.

En France, la prévalence de la dépression est de 8 % sur un an et de 10% sur la vie pour la période de 2000-2018. La prévalence de la dépression est de 9,6% chez les adolescents.

D’une manière générale la dépression est plus fréquente chez les femmes, les femmes en post-partum, les sujets âgés, les obèses, les détenus, les migrants, les personnes souffrant d’un cancer, et les personnes addicts.

Association fréquente de la dépression avec d’autres troubles psychiatriques, les comorbidités sont les suivantes :

  • Anxiété.
  • Addiction au tabac, à l’alcool, au cannabis.
  • Trouble du comportement alimentaire.

Les conséquences sont quant à elles :

  • Altération globale de la qualité de vie.
  • Handicap fonctionnel global.
  • Réduction de l’activité physique.
  • Désinsertion professionnelle (38% des causes d’absentéisme, moyenne = 40 jours).
  • Isolement social.
  • Troubles interpersonnels.

Il convient de toujours vérifier qu’il n’y ait pas une cause organique à la dépression, telles qu’une :

  • Maladie endocrinienne (Hypothyroïdie, Cushing, Addison).
  • Maladie neurologique (démence, Alzheimer, Parkinson, trauma crânien, tumeur).
  • Maladie inflammatoire chronique (Polyarthrite rhumatoïde).
  • Maladie infectieuse (Sida, hépatite, mononucléose tuberculose).
  • Iatrogène (corticoïdes, amphétamines).
  • Sevrage (alcool, benzodiazépines).

Le protocole thérapeutique est alors annoncé et détaillé avec le patient afin qu’il soit informé et rassuré sur son déroulement. Il s’effectue sur une dépression légère à modérée. En cas de dépression sévère (mélancolie avec risque suicidaire) ou stuporeuse (le patient est statufié, mutique, non réactif aux stimuli et l’alimentation est impossible), le patient doit être adressé en urgence à un médecin psychiatre hospitalier en vue d’une possible hospitalisation (OMS, Lim GY et al ; 2018).

Les formations certifiantes de l’EFPP se basent aussi bien sur le DSM5, que sur la CIM11. L’objectif est de mettre à disposition de ses stagiaires, un ensemble de ressources, afin de les distinguer et de se faire sa propre idée.