Pensée dé-réelle est une élaboration mentale en contradiction avec la réalité commune ; c’est une pensée faite d’abstraction formelle sans support objectif.
- Pensée autistique : enfermement dans une pensée intérieure dé-réelle aux dépens de la réalité extérieure.
- Pensée magique : mode de pensée libérée des références logiques ; fondée sur la toute-puissance du désir ; ne tenant pas compte de l’expérience commune.
- Pensée syncrétique : mode d’appréhension globale et indifférencié du monde extérieur et de son propre corps.
- Pensée paralogique : pensée respectant un cadre d´élaboration logique des associations idéiques, des représentations, du jugement pour confronter ses idées prévalentes. Le raisonnement paraît juste et logique mais le ou les postulats sont faux.
- Pensée xénopathique : pensée ressentie comme empêchée, dictée et contrôlée par une influence extérieure, les activités psychiques sont éprouvées comme étrangères.
- Rationalisme morbide : processus mental qui restreint et étouffe la réalité vivante et concrète à l’aide de raisonnement abstrait (Pensée dissociée).
- Digression de la pensée : interruption de la direction normale des associations idéiques par une idée parasite puis retour à l’idée initiale.
Les troubles de l’expression verbale :
- Logorrhée : surabondance de parole
- Verbigération : énonciation de suites de mots sans liens associatifs
- Mutisme : silence partiel ou total d’expression verbal
- Palilalie : répétition incoercible de syllabes, de mots ou de phrases.
- Coprolalies : impulsions verbales incontrôlées.
- Paralogismes : mot dont l’usage est détourné de son sens habituel.
- Néologisme : création de mots qui n’ont de sens que pour le sujet.
Les troubles des conduites instinctuelles :
- Sphinctériens : énurésie et encoprésie = émissions d’urines ou de selles incontrôlées, diurne ou nocturne.
- Sommeil : cela concerne les insomnies (manque ou mauvaise qualité de sommeil), les hypersomnies (allongement de la durée sommeil + fatigue intense + somnolence), la claustromanie (action de se réfugier sans cesse dans sa chambre), la clinophilie (rester allongé sur son lit hors d’une activité de sommeil).
- Alimentaire : tels que l’anorexie (limitation ou arrêt de l’alimentation de façon subie ou involontaire), la boulimie (prise compulsive de quantités importantes d’alimentation associée à des conduites purgatoires (vomissements, prise de laxatifs)), la potomanie (besoin irrépressible de boire de l’eau).
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.